IL FAUT SAUVER LE SOLDAT SHALIT.

Publié le par PéJi

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT SHALIT.

Dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, le sort du jeune soldat (Franco-Israëlien) de Tsahal, qui a fêté un deuxième anniversaire en captivité, semble toujours plus incertain.


Nul besoin de test ADN pour reconnaître à Gilad Shalit sa citoyenneté. C’est un otage français autant qu’Israélien, comme l’a fortement rappelé le 6 juillet dernier le Président de la République Nicolas SARKOZY. Or, si des pétitions circulent pour obtenir la libération du jeune soldat enlevé en Israël et retenu depuis près de cinq cents jours quelque part à Gaza, une gêne bizarre semble paralyser nos leaders d’opinion d’ordinaire plus prompts à la défense des droits de l’homme. Y aurait-il deux poids, deux mesures? Des otages innocents et d’autres coupables? Nous considérons qu’il convient pourtant d’agir de la même façon pour Gilad Shalit, prisonnier du Hamas, que pour Ingrid Betancourt, otage des FARC. C’est la raison pour laquelle nous vous invitons à relayer l’appel et signer la pétition sur le site tribunejuive.fr.   

                                                                   

Quelques Réactions sur le sujet :

 

NOAM SHALIT : «Pour Nicolas SARKOZY, mon Fils est un ressortissant Français… »

La France est un acteur important au Proche-Orient et peut apporter une aide précieuse, même si elle doit oeuvrer de façon souterraine en raison des méandres de la politique propre à cette région du monde. Nous avons essayé d’éveiller l’attention du nouveau gouvernement. Le président Nicolas Sarkozy nous a entendus. Il nous a expliqué qu’il considérait Gilad comme un ressortissant français et qu’il nommerait un responsable pour s’occuper spécialement du dossier. J’ai rencontré Bernard Kouchner très brièvement pendant sa visite officielle en Israël. Il devait aussi se rendre au Caire. J’ai souhaité qu’il demande aux Égyptiens s’ils étaient prêts à reprendre les pourparlers avec le Hamas. Je suis en contact avec le conseiller du ministre pour le Proche-Orient. Nous comptons beaucoup sur Nicolas Sarkozy, son intervention pour les infirmières bulgares et le médecin palestinien en Libye nous a donné de l’espoir. Jacques Chirac ne nous avait pas reçus et ne s’était pas exprimé sur le sujet. Je n’avais eu qu’un bref échange avec Philippe Douste-Blazy.  

* Noam Shalit Père de Gilad a rencontré Bernard Kouchner lors de la visite du Ministre des Affaires Etrangères en Israël.


JEAN-PAUL KAUFFMANN : «…
Le soldat Shalit est un otage»

«Dès lors que l’on détient un être humain comme gage pour obtenir quelque chose en échange, cet homme-là, en bon Français, est un otage….  C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de s’en tenir aux mots justes et de proclamer que Gilad Shalit est pris en otage. Il se trouve qu’il est aussi d’origine française. Or, jusqu’à présent, dans toutes ces affaires, la République n’a jamais abandonné ses enfants. Le Président de la République, qui a montré son implication dans la libération des infirmières bulgares et dans l’affaire Betancourt, doit intervenir encore et toujours pour sauver le soldat Shalit. »  

*Jean-Paul Kauffmann, journaliste et écrivain, a été retenu en otage au Liban du 22 mai 1985 au 4 mai 1988.

ARNO KLARSFELD : «Les Français ne s’intéressent pas à Gilad Shalit »

La population française  ne prête pas grande attention à Gilad Shalit parce qu’il a passé toute sa vie en Israël et qu’il ne parle pas français. Pour autant, Paris doit intervenir pour le faire libérer. Je ne suis pas au courant de toutes les tractations, mais je pense que le Président œuvre  efficacement, même si la France ne parle pas directement avec le Hamas.
*Arno Klarsfeld, Avocat. Franco-israélien  a effectué en 2002 son service militaire en Israël 18 Mois.



FRANÇOISE DE PANAFIEU : «N’oublions pas Gilad SHALIT»

« Gilad Shalit, jeune Franco-Israélien de 21 ans, a été enlevé en territoire israélien le 25 juin 2006 par un commando du Hamas. La résolution 1701, adoptée le 11 août 2006 par le Conseil de sécurité de l’ONU, demandait « la libération inconditionnelle des soldats israéliens ». J’ai rencontré son père, à Tel-Aviv, en novembre 2006. De nombreux élus parisiens de l’UMP ont participé également à des réunions avec la famille de Gilad Shalit et se sont mobilisés pour sa libération et celle de deux autres soldats israéliens kidnappés, Ehoud Goldwasser et Eldad Regev. Mais, malgré les règles du droit humanitaire international et la Convention de Genève, ni le Comité international de la Croix- Rouge ni aucune ONG humanitaire n’ont pu rendre visite au jeune Gilad. Le 15 juillet dernier, à ma demande, Martine Weill-Raynal et Jack-Yves Bohbot, conseillers UMP de Paris, présentaient  au Conseil de Paris un voeu : que la Ville marque sa solidarité envers Gilad Shalit, otage depuis un an, et que le portrait du citoyen franco-israélien Gilad Shalit soit apposé, au côté de celui d’Ingrid Betancourt, sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Dans sa réponse, l’adjoint aux relations internationales indiquait que le parvis de l’Hôtel de Ville n’était pas « sécurisé » ! Et depuis, rien… Nous continuerons le combat pour l’honneur de Gilad ».                                         *Françoise de Panafieu Députée UMP de Paris, maire du 17e arrondissement.

BERTRAND DELANOË : «UN SYMBOLE»

« J’ai reçu le 9 juillet dernier les familles des trois soldats israéliens captifs, Gilad Shalit, Ehoud Goldwasser et Eldad Regev, en présence de Roger Pinto, président de Siona.  Décision a été prise d’installer les trois portraits dans le jardin Yitzhak Rabin, situé dans le 12e arrondissement de la capitale. Cet affichage de portraits géants (4 mètres sur 3) dans ce lieu a, à l’évidence, la force du symbole ».      * Bertrand Delanoë Maire de Paris.

 

Réflexion en forme de conclusion provisoire :

Ne doit-on pas s’étonner que nos différents médias si scrupuleux pour défendre leur liberté d’expression et la liberté de la Presse soit si peu loquaces lorsqu’il s’agit de ce cas d’otage …… NON, ce n’est  pas étonnant ! nous savons qu’ils ont l’information sélective et que probablement pour eux, il est moins vendeur d’intervenir et d’agir (fort justement) pour une Franco-Colombienne que pour un Franco- Israëlien…. A suivre. PJ / 04-04-2008

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