Ni Euthanasie, ni Suicide Volontaire, mais simple … « DROIT à MOURIR dans la DIGNITE »

Publié le par PéJi

Ni Euthanasie, ni Suicide Volontaire, mais simple …   « DROIT à MOURIR dans la DIGNITE » Un Grand Débat que la France ne pourra pas ignorer encore longtemps…Ouvrons-le ensemble, en toute sérénité…

Nous avions déjà écrit sur ce thème en Mars 2007, sans grande réaction... L’actualité nous y ramène… A vos Blogs ! Faites nous part de vos réflexions sur le sujet…Même s’il s’agit d’un problème très personnel, seul le débat permettra de mieux cerner le sujet….pour l’avenir….et sans heurter aucune conscience.

Communiqué de l’ADMD du 19 Septembre 2007: « Maïa Simon, l’une de nos fidèles adhérentes, comédienne de cinéma et de théâtre, a décidé, parce que la vie lui était devenue trop pénible, de partir à l’étranger pour franchir la dernière des portes de son parcours terrestre.

Courageusement, modestement, sereinement, son ultime témoignage à Olivier Geay, journaliste de RTL, diffusé jeudi 20 septembre. Elle y fait part de sa colère de devoir fuir pour être enfin libre mais surtout de son apaisement à quelques jours de la fin d’une vie bien remplie, enfin délivrée de la souffrance et de la maladie.

Intégralité du témoignage disponible sur le site internet de RTL : www.rtl.fr » 

Communiqué de l’ADMD du 25 Septembre 2007:  « Alors que la France a été bouleversée par le témoignage, jeudi dernier, de la comédienne Maïa Simon , alors que le philosophe André Gorz a décidé, avec son épouse, de mettre un terme à leurs souffrances, alors que chaque famille est frappée par un exemple d’une fin de vie douloureuse, les Français s'interrogent légitimement sur les possibilités de fin de vie que leur offre la loi actuellement : Soit la souffrance avec un acharnement thérapeutique déraisonnable encore pratiqué malgré la loi de 2005, soit les soins palliatifs dont on sait qu'ils ne concernent malheureusement que 10 % des demandeurs et qu’ils sont inefficaces dans les cas de coma ou de certaines souffrances extrêmes, soit l'euthanasie passive telle qu'elle résulte de la loi Leonetti avec l'assurance de mourir d'épuisement, de faim et de soif dans le délai abominablement long de quelques jours. »

L'ADMD, qui réunit 42.700 adhérents, milite pour une loi de liberté qui autoriserait les personnes en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable ou placées dans un état de dépendance incompatible avec leur dignité à bénéficier d’une aide active à mourir et permettrait évidemment à ceux qui souhaitent profiter de la vie jusqu’à leur dernier souffle, fut-il artificiel et douloureux, de le faire.

N’ayant pas modifier notre position depuis le début de l’année, nous reversons au débat , quelques extraits de notre article de Mars 2007.

… « La Société est encore timide sur le sujet qui a n’en pas douter reviendra régulièrement nous questionner. La Politique avance à pas prudent sans rejeter l’idée d’un débat national pour trouver la juste mesure du problème….et la Justice se trouve prise en otage par une loi qui interdit toute aide à la mort, mais sans pouvoir en conscience sanctionner sereinement des actes accomplis souvent dans le strict respect des mourants et de leur famille…et du Corps Médical malgré les menaces qui pèsent sur eux……. Pour avancer dans la réflexion, je pense qu’il nous faut regarder la réalité en face, abandonner certaines attitudes qui relèvent plus du divin que de l’humain et arrêter de jouer avec les mots et les peurs.

... La réalité nous oblige à admettre que la mort, sauf cas exceptionnels d’accident, intervient à l’issue d’une période de souffrances physiques et/ou de déchéance intellectuelle…. L’approche Humaine nous oblige à accepter que certains, dans certaines circonstances, estiment que leur parcours est arrivé à son terme, qu’ils n’ont plus la force physique et/ou morale de poursuivre DIGNEMENT leur chemin,  et sollicitent une aide. Au nom de quoi la leur refuserait – on ?

... S’il y a volonté clairement exprimée et répétée…. Si le Corps Médical dans une approche Collégiale confirme la réalité physique et morale irréversible… Si la Famille (et surtout la Personne de Confiance désigné de longue date) est impliquée au jour de la décision…Et si la Justice pourra toujours avoir à juger des violations de la loi….Rien (sauf des considérations irrationnelles) ne devrait s’opposer à une évolution de nos règles sociétales. Et cela non pas pour avoir le droit de retirer la vie…mais pour avoir celui d’ honorer la fin de vie afin qu’elle intervienne en toute liberté, dans la dignité, sans traumatisme supplémentaires.

... Pour être plus complètement informé, visitez le site de l’ADMD (Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité) : http://www.admd.net  …. Vous constaterez qu’au-delà d’une manière maladroite de poser le problème (en parlant d’Euthanasie, de légalisation… de dépénalisation, de Suicide Assisté) il est seulement   question aujourd’hui de permettre à ceux qui le souhaite d’avoir le droit conditionnel / optionnel de mourir dignement …comme ils ont vécu et d’être aidé dans cet ultime acte de vie….

…… Difficile sujet, grand débat de Société…. Mais si l’on admet que la mort fait aussi partie de la vie, force est de refuser qu’elle ne fasse l’objet que d’interdits et d’admettre que son encadrement juridique  tienne compte de la liberté de chacun… »

A suivre…. PéJi 10 - 2007   

 

 

 

 

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